Histoire du sapin de Noël

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Appelé aussi arbre de Noël, sapin des fêtes et sapin des réjouissances l’installation dans les foyers et la décoration d’un sapin de Noël est une tradition païenne, christianisée par les Églises chrétiennes au long du Moyen-Âge et généralisée à la fin du XVIIIe siècle, associée aux cadeaux de Noël.

Le sapin étant devenu un objet de grande consommation pour le mois de décembre, des plantations uniquement destinées à fournir la demande sont réalisées afin de limiter les coupes dans les bois. On notera, jusqu’il y a peu, que le sapin blanc (Abies alba) de Noël était dans environ 70 % des cas un épicéa commun (Picea abies), arbre moins cher et à croissance plus rapide mais qui garde ses aiguilles moins longtemps que le sapin de Nordmann (Abies nordmanniana), apparu plus récemment sur le marché et qui est en constante progression.

Traditionnellement, cet arbre de Noël ne doit pas être érigé avant la veille de Noël, c’est-à-dire le 24 décembre et doit être enlevé précisément douze nuits après, pour l’Épiphanie. Dans les faits, les décorations des rues démarrant nettement plus tôt et il n’est donc pas rare qu’un sapin survive jusqu’à la Chandeleur peu de jours avant le début du Carême.

Les sapins de Noël peuvent être vendus coupés ou en pot. De plus en plus de gens choisissent un sapin de Noël en pot pour le replanter dans leur jardin à la fin des festivités. Cela nécessite quelques précautions : en particulier, il faut éviter de le garder trop longtemps à l’intérieur, et il est préférable qu’un tel sapin ait été cultivé en pot et non pas simplement conditionné en pot au moment de sa commercialisation. Le sapin replanté peut lui-même servir de sapin de Noël d’extérieur : la généralisation de guirlandes électriques « tous temps » permet aux particuliers de décorer un arbre de leur jardin, souvent visible de la rue, ainsi que la façade de leur maison.

De plus en plus les habitants des grandes zones urbaines s’équipent d’un sapin artificiel en plastique, souvent pliable, qui présente l’avantage d’être réutilisable plusieurs années. Certains de ces sapins sont vendus « enneigés » (les feuilles sont en plastique blanc ou elles sont recouvertes d’une poudre blanche) ou même décorés (boules et guirlandes pré-accrochées) voire parfumés. L’image de marque d’un sapin en plastique est moins bonne que celle d’un sapin naturel, mais c’est souvent le moyen le plus économique (à long terme), le moins salissant et le plus pratique (pas d’élimination du sapin à prévoir) pour qui habite en ville. De plus, la variété des tailles permet de choisir un sapin correspondant à la place disponible dans l’habitation.

source : https://victordelrey.over-blog.com